TatouVu

Réalisateur : Alejandro Amenabar
Acteurs : Rachel Weisz, Max Minghella, Oscar Isaac
Genre : Historique
Durée : 2h06

Synopsis

IVème siècle après Jésus-Christ. L'Egypte est sous domination romaine. A Alexandrie, la révolte des Chrétiens gronde. Réfugiée dans la grande Bibliothèque, désormais menacée par la colère des insurgés, la brillante astronome Hypatie tente de préserver les connaissances accumulées depuis des siècles, avec l'aide de ses disciples. Parmi eux, deux hommes se disputent l'amour d'Hypatie : Oreste et le jeune esclave Davus, déchiré entre ses sentiments et la perspective d'être affranchi s'il accepte de rejoindre les Chrétiens, de plus en plus puissants...

Source : Allociné

Mon avis

Avant toute chose, je tiens à saluer la prestation de Rachel Weisz qui nous offre ici l'un de ses meilleurs rôles au cinéma avec The Constant Gardener.

J'ai aimé ce film pour différentes raisons que je vais tenter de vous expliquer.
- Les personnages ont l'air réel, on n'a pas l'impression que c'est juste un comédien qui joue un autre rôle. On a l'impression d'avoir affaire à la personne qui a vécu au IVème siècle après JC.
- Le film montre la/le religion(s) sous leur jour véritable. C'est-à-dire qu'il n'y a pas une religion meilleure que les autres. Toute religion a ses bons côtés, mais ce film montre surtout ses mauvais côtés. Il n'y en a pas une pour relever les autres. Ici on parle des Chrétiens, des Juifs, et de la religion polythéiste des romains qui contrôle l'égypte.
- Le sac de la Grande Bibliothèque d'Alexandrie m'a fait énormément mal au coeur. C'est peut-être dû à mon métier de libraire! Tant de savoir détruit pour et par la religion.
- La partie scientifque ou plutôt philosophique est très intéressante, bien qu'il faudrait que je revoie le film pour tout assimiler, très bien définit par Rachel Weisz.

ON NE DEFINIT PAS UN CERCLE

Réalisatrice : Roselyne Bosch
Acteurs : Mélanie Laurent, Jean Reno, Gad Elmaleh
Genre : Drame historique
Durée : 2h12

Synopsis

1942.
Joseph a onze ans.
Et ce matin de juin, il doit aller à l'école, une étoile Jaune cousue sur sa poitrine...
Il reçoit les encouragements d'un voisin brocanteur. Les railleries d'une boulangère.
Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs comme lui, leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge.
Du moins le croient-ils, jusqu'à ce matin de 16 juillet 1942, ou leur fragile bonheur bascule...
Du Vélodrome d'Hiver, où 13 000 raflés sont entassés, au camp de Beaune-La-Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, La Rafle suit les destins réels des victimes et des bourreaux.
De ceux qui ont orchestré.
De ceux qui ont eu confiance.
De ceux qui ont fui.
De ceux qui se sont opposés.
Tous les personnages du film ont existé.
Tous les évènements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.

Source allociné

Mon avis

Que dire de ce film sans tomber dans le banal ? Le film est à lui seul une vraie palette d'émotions. Joué tout en douceur sur la plupart des fronts. Au début, une petite touche d'humour autour de Gad et ses enfants. Puis la force et le courage de Jean Reno et surtout Mélanie Laurent quand elle entre au Vel d'Hiv'. Le mouvement de caméra qui suit son regard sur la foule est vraiment magnifique.
Dans ce film, l'émotion va crescendo. Pas facile pour un acteur de jouer autant d'émotions à la fois. Mais ce casting est réussi car les acteurs ne tombent pas dans le mélodramatique. Ils nous font ressentir ce qu'il faut sans tomber dans le pathétique.
Personnellement, j'ai une fois de plus eu un coup de foudre pour la prestation sans faille de Mélanie Laurent, si touchante dans son rôle d'infirmière qui  ne veut pas quitter les enfants du Vel d'Hiv'. Toute en émotion, en force de caractère, en sensibilité, en fragilité, je ne peux que la féliciter de ce merveilleux travail.

Un film comme ça sans cette touche d'émotion ? Impossible.

Mélanie est parfaite, irrésistible, sensationnelle...