Biopic
INVICTUS
Réalisateur : Clint Eastwood
Acteurs : Morgan Freeman, Matt Damon
Genre : Biopic
Durée 2h14
Synopsis :
En 1994, l'élection de Nelson Mandela consacre la fin de l'Apartheid, mais l'Afrique du Sud reste une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Pour unifier le pays et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela mise sur le sport, et fait cause commune avec le capitaine de la modeste équipe de rugby sud-africaine. Leur pari : se présenter au Championnat du Monde 1995...
Source Allociné
Mon avis :
Clint, quand tu nous promets un film, c'est à chaque fois un réjouissement pour les yeux et l'âme.
Il sait ce qu'il doit faire pour émouvoir le spectateur et c'est chose réussie une fois de plus. Son choix d'acteurs est comme à son habitude merveilleux... Morgan Freeman dans le rôle de Mandela est magistral (un Oscar à la clé ?). Matt Damon, capitaine de l'équipe de rugby Sud Africaine est très crédible...
On se croirait de retour 15 ans en arrière, lors de cette fameuse coupe du monde de rugby... Bon ok, je n'en ai aucun souvenir, pourtant j'avais 11 ans...
Mandela croyait en son peuple et cela se ressent à travers chacune des images de ce film. Il croyait au pardon...
Comme à son habitude, Clint Eastwood ne dépeind pas les populations aisées, mais vraiment le peuple en lui-même, quelque soit la couleur de leur peau...
Le titre du film "INVICTUS" est en fait le titre d'un poème de William Ernest Henley. Il s'agit du poème préféré de Nelson Mandela. C'est grâce à ce poème qu'il a tenu bon tout au long de ses années de prison.
Je vous mets l'original et sa traduction littérale :
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.
In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbow'd.
Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.
It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.
Depuis l'obscurité qui m'envahit,
Noire comme le royaume de l'enfer,
Je remercie les dieux quels qu'ils soient
Pour mon âme indomptable.
Dans l'étreinte féroce des circonstances,
Je n'ai ni bronché ni pleuré
Sous les coups de l'adversité.
Mon esprit est ensanglanté mais inflexible.
Au-delà de ce monde de colère et de larmes,
Ne se profile que l'horreur de la nuit.
Et pourtant face à la grande menace
Je me trouve et je reste sans peur.
Peu importe combien le voyage sera dur,
Et combien la liste des châtiments sera lourde,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme
Que dire de plus après un texte pareil qui résume parfaitement le film...